L'ancien maire de la colonie Kiryat Shmona, qualifie d'inutile l'assassinat de Saleh al-Arouri, numéro deux du Hamas et souligne que « cette opération n'a pas éliminé les dangers ; aujourd'hui, ils peuvent cibler où ils veulent ».
« Nous sommes tellement piégés que nous nous comportons comme des souris; nous fuyons toujours, ça suffit ». Il s’agit d’un aveu lourd d'un ancien responsable israélien, que partagent les médias israéliens.
L'ancien maire de la colonie Kiryat Shmona, Prosper Azran, a décrit la situation difficile dans le nord des territoires occupés. Il précise qu’après le 7 octobre, « environ 22 600 Israéliens ont quitté leurs logements dans les colonies, parce que des roquettes leur sont tirées jour et nuit ».
Vient à l'appui de ses propos, la récente affirmation du Wall Street Journal selon laquelle, le nombre de colons déplacés du nord des territoires occupés suite aux attaques du Hezbollah dépassait les 23 000 personnes.
Le chef adjoint du bureau politique du mouvement Hamas, Saleh Al-Arouri, a été tué en martyr le mardi 2 janvier dans une attaque de drone israélienne contre la banlieue sud de Beyrouth.
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La mort en martyr du haut responsable du Hamas menace d’embraser un peu plus la région. Le Hezbollah libanais a déclaré que ce crime ne resterait pas sans riposte.
L’ancien maire de la colonie Kriyat Shmona critique l’approche des responsables de Tel-Aviv envers le Liban, affirmant : « La situation est le résultat d'une négligence depuis des années. Nous avons laissé le Hezbollah s'approcher de nos clôtures, grimper sur les clôtures, installer des tentes. Tout cela a été fait sous nos yeux. »
Sur fond des inquiétudes croissantes dans le nord de la Palestine occupée, le général de division à la retraite, Giora Eiland, ancien chef des opérations de l’armée israélienne et ex-chef du Conseil de sécurité intérieur d’Israël, déclare pour sa part que la situation est compliquée dans le nord des territoires occupés et que du point de vue stratégique, Israël passe pour perdant de la guerre tant que les colons ne puissent pas rentrer dans les colonies.
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